Classification des lampes à pétrole
Classification des lampes à pétrole
Petite approche de classification des lampes à pétrole
Les lampes à pétrole : l’apparition
En dehors de la lampe à huile, dont l’origine s’enfonce dans la nuit des temps, et qui ne connut de progrès notable qu’à partir de 1780 environ, le plus clair de l’éclairage, jusqu’à l’apparition de la lampe à pétrole, c’est la bougie ! On a du mal à imaginer le château de Versailles éclairé à la bougie, et Louis XIV et sa cour dans une certaine pénombre, et ceci même en dépit de l’armée de laquais allumant sans relâche, chaque soir, une armée de bougies !
Ce n’est donc que vers 1780 qu’apparaissent les premiers progrès, non pas sur la lampe à pétrole qui n’existe pas encore, mais sur la lampe à huile, avec un pharmacien du nom de Quinquet, Antoine, qui reprend quelques inventions, les rassemble et les perfectionne en une lampe qui passera dans l’usage courant, et même dans le vocabulaire courant : une lampe à huile devient « un quinquet ».
Et puis, vers les années 1850, apparaît le pétrole lampant qui va permettre, en conséquence, l’arrivée de la lampe à pétrole. Avant que la lampe à pétrole ne soit, à son tour, détrônée par l’électricité, elle s’est développée en différentes « familles » en fonction des usages qui en sont faits.
La lampe à pétrole pour la tempête
Pour braver les éléments, nous trouverons d’abord une famille de lampes à pétrole particulière : les lampes tempête. Sans aller jusqu’à la brandir en haut de la falaise balayée par les vents, on peut, beaucoup plus paisiblement, la poser sur la table pour dîner dehors ! Citons, parmi beaucoup d’autres, la lampe tempête « la luciole », fabriquée par la même entreprise française depuis 1927.
La lampe à pétrole au salon
S’il fait un peu frais, entrons au salon !
Et là, nous allons trouver la famille des lampes à pétrole d’intérieur.
Un pied rond ou carré, plus ou moins travaillé, souvent lesté pour assurer une bonne stabilité… Au dessus, généralement, une colonne de marbre, de bronze, de pierre veinée… plus haut encore, le bol, ou toupie, ou réservoir, en verre, souvent, et qui contient le pétrole… enfin, le pied douche, le bec, et le verre.
Cet ensemble est plus ou moins gros, plus ou moins lourd, mais toujours uniquement vertical.
Chopin et la lampe à pétrole
Parmi ces lampes à pétrole d’intérieur, il en est une qui se trouve un peu particulière du fait de son utilité : la lampe de piano. Comme son nom l’indique, elle est destinée à être installée sur les supports fixés de part et d’autre de la partition, pour l’éclairer.
Parisienne ?
Une autre lampe à pétrole d’intérieur, dont la particularité ne tient pas à une utilité définie, mais à une époque, celle des « années folles ». C’est la lampe dite « parisienne ».
De cette époque de fanfreluches, franges et colliers immenses, elle a hérité des « pampilles », souvent faites de petites perles colorées formant motif, et qui cassent la lumière.
Elle porte un abat-jour rond, tout en laiton, plus ou moins travaillé, mais présente toujours plusieurs petits trous fermées par des cabochons de couleurs, translucides, qui forment autant de points lumineux.
Les études et la lampe à pétrole
Quand on poursuit des études, c’est bien connu, on a besoin de travailler tard le soir, penché sur ses notes et ses cahiers. Et il est impératif que ce soit soit bien éclairé, par une lumière aussi directe que possible. Alors, voici une autre famille de lampes à pétrole : les lampes dites « d’étudiant ». Particularité : la partie éclairante n’est pas tout en haut, sur le dessus, mais au contraire déportée sur le côté, ce qui permet de mettre des documents juste sous le cône de lumière
Sources : NoPanic – Luciole Guillouard – Quinquet Wikipédia
Commentaires
2 commentaires
Je recherche une cloche abat-jour verte opaline pour ancienne lampe a huile américaine 17 cms si possible verre rainuré.
all the time i used to read smaller posts which as well clear their motive, and that is also happening with this post which I am reading at this time.